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Il s’agit d’une installation symbolique réalisée en « dosses » et branches.
Ces « écoins » ne sont pas détournés dans une logique de matériau de construction mais sont utilisés pour ce qu’ils sont : des rebuts.
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J'ai voulu mettre en évidence la particularité de cette matière qui passe directement de son état de végétal vivant, au statut de déchet industriel.
J'ai donc revalorisé ces résidus dans une mise en scène symbolique, un « mémorial » pour évoquer la chute (donc la mort) de l’arbre pour interpeler le visiteur sur le respect du règne végétal. |
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Textes et photographies
© Laurent Meynier 2006
Les réflexions photographiques
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Un passage permet au visiteur de franchir les limites. |
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L’entourage est délimité par une bande rouge et blanche de « sécurité », qui évoque un danger dans le périmètre de l'installation comme sur un chantier ou un site interdit.
Cette bande peut être franchie à l’aide d’un marchepied que le visiteur est libre d’utiliser. Cette possibilité de passage est destinée à « tenter » le visiteur à transgresser la limite, ce qui va l’impliquer symboliquement dans l’installation et j'espère dans sa relation avec l'arbre et la nature.
Cette ligne sacralise aussi cette reconstitution en imposant une limite à l'intérieur de laquelle on ne peut se trouver par hasard. Quoi qu’il fasse, le spectateur est aussi un acteur de l'équilibre naturel si fragile. |
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