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Lorsque j’ai sélectionné des images pour cette installation, j’ai cherché des vues qui pourraient s’intégrer au sol comme des “mares“ rectangulaires, de façon à créer un “effet réaliste“. Ces images, réalisées au printemps, ne correspondaient pas à l’ambiance du mois d’août. Ce que j’avais capté quelques mois plus tôt avait disparu : et pour cause, la nature ne m’avait pas attendu pour changer totalement d’aspect.
Mais qu’est-ce qui avait changé ?
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• Au printemps, l’eau est limpide et vive, elle s’anime en grandes ondes circulaires lorsque par moments, un impact mystérieux vient en animer la surface. Ses reflets prennent des couleurs éclatantes qui contrastent avec les ombres noires des troncs. Les arbres arborent un feuillage léger, qui n’est pas encore envahissant.
• Les feuilles des hêtres révèlent cette couleur vert clair, un peu fluorescent et transparent à la fois. Ce vert particulier aux premières pousses qui s’illuminent à contre-jour.
• On entend arriver la brise à travers les feuillages. Elle vient transformer le miroir parfait de l’eau en une multitude de petites rides qui s’animent soudainement. Lorsqu’elle se fait plus forte, le reflet disparaît et la surface se trouble complètement.
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