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- Pour transformer ces contraintes en projet, il faut d’abord me les approprier comme si j’avais moi-même décidé cette situation au lieu de la subir. J’entreprends donc une mise en abîme* : une réflexion volontaire sur le temps qui passe, à un endroit déterminé par choix au lieu d’être imposé. La réflexion est voulue car motivée par la situation. Le lieu est un prétexte, un support de réflexion, mais il est vu et vécu avec un regard et une sensibilité personnelle. |
Il doit y avoir « symbiose et valorisation bilatérale », selon une certaine lexicologie d’entreprise.
- La réflexion sur le temps constitue un thème en soi puisque mon approche n’est pas liée au déplacement géographique. La relation intellectuelle au Canal soustend cette idée. Le projet peut donc se décrire comme une réflexion sur le temps, spécifique à ce lieu.
* Mise en abîme : face à face de l’image.
- Exemple du miroir qui renvoie l’image d’un deuxième miroir situé en face. Ce principe reproduit et réduit l’image à l’infini. |