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• Les brumes matinales
Cela fait deux jours que le soleil nous gratifie de paysages matinaux ébouriffants.
Avec les premiers rayons, il se constitue dans le ciel de formidables phénomènes lumineux, où les nuages prennent des formes extraordinaires et des teintes rayonnantes.
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À mon arrivée sur le « lieu de travail », une indifférence inhumaine et professionnelle submerge ces merveilles :
« Ah bon, je n’ai rien remarqué », ou : «Oui, oui, c’était très joli ».
Je n’ai pas l’intention d’adhérer à cette cataracte collective ; dés demain je pars « plus tôt » avec mon appareil et je fixe pour l’éternité ces instants fugitifs et grandioses.
Le lendemain : consternation !
Un épais brouillard submerge le paysage…
* Ce que j’aime dans la Nature, c’est son imprévisibilité : « l’impossibilité pour nous de voir avant que cela existe », c’est à dire l’impossibilité d’imaginer quoi que ce soit. C’est le moteur à explosions du photographe. |
Forces
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