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Les feuilles, obscurcies par le contre-jour, frétillent sans cesse. Le dessous, d’un blanc argenté, réverbère la lumière par intermittence, comme si des milliers de sémaphores voulaient délivrer leurs messages dans le langage végétal.
Cela confère un aspect solennel et magique à ces arbres.
L’ombre projetée au sol, vient découper la berge et recouvrir le Canal comme un tapis immatériel.
Elle se superpose au reflet des arbres à la surface de l’eau et au miroitement des rayons lumineux qui transpercent ces mystérieux assemblages liquides. |